Onze ans après le début de la guerre en Syrie, la crise humanitaire est pire que jamais.
Plus de 13 millions de Syriens ont été affectés par la guerre et la persécution en cours, et 6,2 millions, dont 2,5 millions d’enfants, sont maintenant déplacés à l’intérieur du pays.
Camps de Veuves
La guerre brutale en Syrie a laissé des milliers de familles sans hommes, laissant les femmes et les petits enfants affronter ces conditions de guerre sauvages indépendamment.
Des centaines de milliers de réfugiés syriens vivent dans le nord-ouest de la Syrie, la plupart étant des femmes et des enfants.
Les “Camps de Veuves” abritent des dizaines de milliers de veuves, d’autres femmes seules – y compris des femmes divorcées ou dont les maris sont portés disparus – et leurs enfants, vivant dans les 28 camps accessibles à travers le nord-ouest de la Syrie.
Ces femmes et leurs enfants sont confrontés à des niveaux chroniques et élevés de violence, incluant la négligence, la violence verbale, physique et sexuelle, ainsi que le mariage d’enfants et le travail des enfants.
Défis dans les Camps de Veuves
L’ONG World Vision, qui a interrogé 419 personnes dans 28 camps, domicile de dizaines de milliers de femmes, célibataires, divorcées ou dont les maris sont portés disparus, a déclaré qu’environ une femme sur quatre a dit avoir été témoin d’abus sexuels dans le camp sur une base quotidienne, hebdomadaire ou mensuelle.
Selon le rapport de l’ONG, “Les femmes ne sont pas autorisées à quitter librement les camps, elles ne peuvent pas chercher un emploi rémunéré ni soutenir leurs familles, certaines trouvent qu’elles n’ont “pas d’autre choix” que de se livrer à ce qu’on appelle le sexe de survie avec des gardes masculins et des gestionnaires de camp.”.
Défis de Protection
Un nouveau rapport a révélé que les femmes et les enfants vivant dans certains des camps les plus difficiles d’accès dans le nord-ouest de la Syrie sont confrontés à des niveaux chroniques et élevés de violence et de dépression, certaines femmes étant forcées de se livrer au “sexe de survie”.
Les enfants dans les soi-disant “camps de veuves” sont gravement négligés, maltraités et forcés de travailler, tandis que les mères sont psychologiquement à un “point de rupture”.
Plus de 80% des femmes disent ne pas avoir accès à des soins de santé adéquats, et 95% ont exprimé un sentiment de désespoir.
Environ 34% des enfants ont dit avoir subi une ou plusieurs formes de violence, et 2% ont dit s’être mariés jeunes.
Le travail des enfants est un gros problème, avec 58% des garçons et 49% des filles âgés de 11 ans ou plus forcés de travailler.
Défis pour les Enfants
Les garçons et les filles dans les camps de veuves sont forcés de faire face à d’horribles défis pour survivre seuls.
Vivre chaque jour sans soins de santé, sans nutrition d’aucune sorte, pas même d’eau potable propre ou de pain, pas d’accès à l’éducation, ni même la capacité de se déplacer en sécurité d’un endroit à un autre !
Les enfants du camp sont forcés de grandir vite, les filles, en particulier, sont à haut risque d’abus sexuels, et la plupart des petites filles sont mariées dès l’âge de 14 ans ; quant aux petites filles réfugiées, elles n’ont pas d’autre alternative que de se marier dès un âge précoce.
Les garçons sont particulièrement à risque de recrutement dans des groupes armés.
Les garçons de plus de 11 ans sont considérés comme adultes par leur communauté et sont contraints de quitter les camps sans aucun lieu où aller, sans perspectives d’emploi ni avenir.
Âges
Les enfants réfugiés sont les victimes les plus vulnérables dans les camps. Ils grandissent dans les pires conditions de vie, incapables de mener une vie normale, inconscients de leurs droits humains, sans accès à une alimentation saine, à de l’eau potable propre, ni à des services de santé ou d’éducation décents.
Ces enfants réfugiés se développent sans conscience de soi ni reconnaissance personnelle, victimisés par tous. Ils deviennent victimes de travail infantile, de mariages précoces, d’ignorance et de violence.
Les garçons de plus de 11 ans sont séparés de leurs familles car ils sont considérés comme adultes, et les filles sont données en mariage dès l’âge de 12 ou 14 ans pour échapper aux abus sexuels.
Dans les camps de veuves, les droits fondamentaux des enfants à mener une vie saine et sécurisée sont niés, les forçant à vivre dans des conditions d’abus et de violence insupportables.
Travail forcé
Les enfants réfugiés sont contraints de travailler pour soutenir leurs familles, que ce soit dans des pays d’accueil de réfugiés, parmi les déplacés internes ou dans des camps aux frontières.
Beaucoup de familles se voient obligées d’envoyer leurs enfants travailler au lieu de les scolariser pour survivre.
Mariage précoce
Toutes les filles, quel que soit leur âge, sont exposées à la violence et aux abus sexuels, que ce soit dans les camps ou dans les pays d’accueil de réfugiés. Aucune fille n’est en sécurité !
Par conséquent, de nombreuses familles décident de marier leurs jeunes filles très tôt, affirmant que c’est le meilleur choix pour leur triste destinée, un moyen de les protéger de pires maux.
Négligence des enfants
La négligence enfantine est une forme courante de maltraitance des enfants. Elle se manifeste par l’échec continu à répondre aux besoins de base de l’enfant, comme:
- Laisser l’enfant affamé ou sans soins médicaux.
- Laisser l’enfant sale ou sans vêtements adéquats.
- Ne pas fournir un abri décent à l’enfant.
- Ne pas surveiller l’enfant ou assurer sa sécurité.
Tous ces éléments de négligence peuvent mettre les enfants en danger et avoir des effets à long terme sur leur bien-être physique et mental.
Santé mentale
Les femmes dans les camps de veuves et leurs enfants se réveillent chaque jour sous une menace constante de violence, sans moyens de subsistance et sans accès aux services essentiels – les droits des filles, en particulier, sont compromis, y compris le déni de leur droit à l’éducation.
Les restrictions de mouvement impactent considérablement leur vie.
Contrairement aux autres femmes déplacées dans les camps de personnes déplacées internes, les femmes dans les camps de veuves ne peuvent pas circuler librement et sont incapables de travailler pour subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs enfants.
Dans certains cas, confrontées à des niveaux accablants de privation, de stress et de désespoir, ces femmes choisissent de mettre fin à leurs jours.
Faites un don pour aider les veuves et les orphelins.
Des organisations comme Bonyan offrent un soutien complet aux veuves et aux orphelins dans les camps de réfugiés, leur donnant la chance de mener une vie meilleure et plus saine, en fournissant des services de soins de santé, en renforçant les systèmes éducatifs, et en les aidant à se sentir en sécurité.
Votre don donnera à ces réfugiés une raison de continuer.
FAQ
Quelle est la différence entre les veuves et les orphelins ?
Les veuves sont des femmes qui ont perdu leurs maris. Les orphelins sont des enfants qui ont perdu l’un de leurs parents, principalement le père.
Comment traitez-vous les veuves et les orphelins?
Vous leur fournissez le soutien émotionnel, mental et physique dont ils ont besoin pour les aider à mener une vie normale, saine et sûre.
Comment pouvons-nous aider un enfant orphelin?
Vous pouvez aider un enfant orphelin en répondant à ses besoins essentiels par un soutien physique, éducatif, émotionnel et médical, et en favorisant véritablement et en prenant soin de son développement personnel.
Pourquoi les orphelins ont-ils le plus besoin d’aide?
Les orphelins ont besoin d’aide car ce sont les victimes les plus vulnérables de leur environnement, facilement affectées par toutes les formes de négligence et de violence. Par conséquent, ils ont le plus besoin de protection et de soutien.
Comment aider les veuves réfugiées?
Les orphelins ont besoin d’aide car ce sont les victimes les plus vulnérables de leur environnement, facilement affectées par la négligence et la violence. Par conséquent, ils ont le plus besoin de protection et de soutien.